Suis-je heureux?

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Suis-je heureux?

C’est la première question à se poser pour savoir s’il y a quelque chose à changer.
Etre heureux, ce n’est pas en fonction de  telle ou telle chose mais être heureux avec soi-même sans que ça dépende de quelque chose ou de quelqu’un.

Le déclic

C’est la première étape, quand on se rend compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas, qu’on est pas heureux  sans vraiment savoir pourquoi ni comment faire pour l’être.

Pour ma part ça faisait 7 ans que j’étais dans une relation qui ne me rendait pas heureuse mais j’étais incapable de le quitter ou de partir.
Avant j’aurais eu tendance à dire que c’était de sa faute, que c’est lui qui ne me rendait pas heureuse.
Mais au lieu de ça je me suis remise en question, si je n’étais pas heureuse, pourquoi rester? pourquoi m’infliger ça? pourquoi ne pas réussir à faire ce qui me rendrait heureuse?

Je me suis souvent dit que je savais d’où venaient mes problèmes mais que je n’avais besoin de personne pour les régler.

Mais à ce moment là,  j’ai enfin compris que certe jétais consciente qu’il y avait un problème, que je savais plus ou moins d’où ça venait mais que j’ étais incapable de m’en sortir seule.

J’ai enfin accepté que j’avais besoin d’aide, besoin d’un regard extèrieur.

Comment avancer?

A chacun sa méthode.
Moi j’ai commencé à chercher un thérapeute, quelqu’un qui pourrait m’aider à avancer, à comprendre pourquoi j’étais incapable de faire autrement.

Pour que ce soit efficace il faut une thérapie qui nous convienne et un thérapeute avec lequel on se sent bien. Il faut parfois essayer plusieurs choses pour trouver la bonne thérapie.

Quand on commence il faut être conscient que le chemin est long, le changement ne se fait pas en une fois.

En fonction des personnes, ça peut aller de plusieurs mois, à plusieurs années.

Il faut être prêt à aller au plus profond de soi-même, dans les côtés les plus sombres. Il faut accepter de passer par des moments où on se sent super bien et des moments où on se sent très mal. Il faut le temps que ça s’équilibre , que les choses se mettent en placent.

J’ai opté pour des thérapies où l’on travail sur l’inconscient, car je pense que le changement est plus rapide.
Je me suis plongée à fond, car j’étais prête et je voulais vraiment évoluer rapidement.

Le travail sur soi

Quand on regarde de plus près, on est comme un oignon avec plusieurs couches à enlever avant d’arriver au coeur.

Je m’explique, quand on est enfant, des blessures se créent (blessure d’abandon, de rejet…) puis des peurs liées à ses blessures.
Ensuite les mêmes shémas se répétent encore et encore, qui réveillent ses blessures.
Tant qu’on en a pas conscience, ça se répète jusqu’à ce qu’on en prenne conscience, qu’on trouve la blessure et qu’on la répare et de même pour chaque blessure.
A chaque fois que le shéma se répète c’est une couche de plus qui s’ajoute.
Il faut donc enlever petit à petit chaque couche, jusqu’à arriver au coeur, au plus profond de soi-même et de ses blessures.

Chaque personne qu’on croise sur notre chemin est là pour nous révéler une part de nous.
Son comprtement réveille souvent une de nos blessures.
Quand on reproche quelque chose à cette personne, même si c’est difficile, il faut savoir se remettre en question et comprendre pourquoi son comportement nous blesse et ce que ça réveille chez nous comme blessure.

Moi j’ai commencé par l’hypnose, ça m’a fait énormément de bien, elle a réussi à enlever les premières couches.
Puis je me suis rendu compte qu’il y avait  quelque chose qui ne se débloquait pas, que je ne comprenais pas.
Je suis donc passée à la kinésiologie, là j ‘ai compris de nouvelles choses sur moi-même, mes blessures et j’ai pu avancer encore un peu plus.
J’ai ensuite repris l’hypnose puis d’autres thérapies et ainsi de suite jusqu’à arriver au coeur des blessures que je suis en train de soigner petit à petit.
Au début j’y allais tous les mois puis petit à petit j’espaçais les rendez-vous.
Maintenant je prend rendez-vous quand j’en ressens le besoin, quand il ya quelquechose qui bloque sans que j’arrive à comprendre d’où ça vient.

Le changement

Petit à petit on se rend compte qu’on évolue.
On lâche prise sur des choses qui avant nous auraient stressés.
Les choses qui nous blessaient, ne nous blessent plus.
Les peurs qu’on avait s’atténuent, disparaissent même.
On reprend confiance en soi, on apprend à s’aimer.
On apprend à ne plus avoir d’attentes mais plutôt des objectifs.
Et on se rend compte que plus on lâche prise, plus on est positif et plus les choses qu’on veut viennent à nous si bien sûr on met l’énergie qu’il faut pour les obtenir.
Il faut apprendre à s’écouter, à se faire confiance, car on sait toujours ce qui est bon pour nous mais on a trop tendance à écouter les autres.

Conclusion

Bien sûr, il reste toujours des petites choses à travailler mais ça fait du bien de retrouver une paix intèrieure, d’être serein.
On ne peut pas être heureux tout le temps, mais on arrive à ne plus être dans des phases où l’on est vraiment mal.
On arrive à apprécier  les choses simples de la vie sans être tourmenté par le quotidien, par le passé ou par l’avenir, juste apprécier le moment présent.
Je suis heureuse du chemin parcouru même s’il reste encore un petit bout de chemin.
Je ne suis plus dans le jugement ni de moi-même ni des autres.
J’arrive à lâcher prise sur les évènements que je ne peux pas contrôler.
Je ne m’inquiète plus pour rien, je me respecte, j’ai confiance en moi.
Aujourd hui je vais vraiment bien au quotidien même si évidemment je me tracasse encore pour des petites choses de temps en temps.

Oui le chemin est long, semé d’embuches mais je vous assure, il en vaut la peine.

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